Comme la nature qui monte car on ne l’a pas crue,
Rafraîchit la mémoire des pauvres gens du cru,
Un beau matin, soudain, ils ont les pieds dans l’eau
Et injurient le ciel, ses nuages de sale eau !
Certains bons éditeurs m’ont dit que c’était bien :
Revenez dans un siècle… ou avant, si j’ai rien !
Une maison comme nous ne vend que de la marque
Et donc les anonymes sont aussi bien en barque…
FIRST BEE
C’est la montée des eaux que l’on ne contient plus,
Rien qu’une conséquence de ce qu’il a trop plu,
Une eau tombée du ciel en aussi peu de temps,
Et c’est la catastrophe. On n’est jamais content…
JAUNE
C’est la montée des eaux que nul n’a su prévoir,
Rien qu’un peu plus de pluie que ce que l’on peut voir,
Un pied de nez du ciel qui nous envoie son eau,
En nous crachant dessus, comme la Bande à Bonnot…
MAUVE
C’est la rivière soudain qui va quitter son lit
Recouvrant les terrains que l’on croyait acquis…
Un drame de voir sous l’eau l’endroit où l’on naquit !
Encore cette sale nature et ses vilaines folies…