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ACROSTICHES SUR ACROSTICHES

MR HAYES

Des images et des maux…

Accrochons-nous, mes vers, en derniers survivants !
Couchons-nous et rampons sur de mauvais divans !
Rions de tous nos cœurs qui s'en vont dérivant,
Oubliés dans la mer des mauvais écrivants…
Saoulé de lire du mal du si terrible Ivan,
Tout en me doutant bien que les tyrans suivants
Imiteront leur maître aux méfaits captivants,
Caressant leurs sphincters buccaux, en salivant…
Héros tragi-comique, semblable aux morts-vivants,
En solitaire, je trace des mots se poursuivant
Sans relâche et sans peine, car c’est plus motivant…

DENT DE LION

Des images et des maux…

Avec mes doigts crochus, je vais frapper les touches,
Caressant l'espoir fou que mes vers feront mouche…
Rions plutôt du fait qu'ils se changent en mouches
Ou en moustiques saigneurs dont on craint qu'ils nous touchent !
Simplement de vous voir défiler à l'écran
Tonifie mon humeur, qui grimpe de quelques crans…
Il est donc essentiel de vaincre l'inertie,
Couvrant nos pauvres vies sans hâte mais sans merci,
Hochant la tête, pensifs, devant tant de poncifs,
Envahissants, moqueurs, en vagissants menteurs,
Si bien que, pour vous plaire, j’ai agi sans lenteur…

ARAIGNÉE

Des images et des maux…

Accordez-moi l'oubli des folies que je vois !
Couvrant bien mes oreilles lassées de tant de voix,
Rien n'est meilleur en somme que le complet silence.
On y entend souffler l'air que nos poumons lancent,
Sachant qu'un jour viendra où l'apnée va gagner
Tandis que nos belles cendres tiendront dans un panier…
Il y a la vie, la mort, les plaisirs et l'ennui,
Carnaval éternel qui se perd dans la nuit,
Hantant mes vers abjects, dont la seule nourriture
Est la putréfaction de nos pires pourritures,
S'il me fallait un thème à ma vaine écriture…

DUVET

Des images et des maux…

Avec désinvolture, je me nourris de riens,
Créant des lignes molles, bonnes pour les acariens…
Rien n'est pire que l'ennui, l'inaction, le néant,
Où nous irons bien tous, par le tombeau béant…
Simplement, je remplis les minutes et les heures,
Tordant le cou au temps qui m'a dans son viseur,
Ignorant l'anathème des moqueurs d'inutile,
Crachant sur les fidèles de l'Argent qui rutile,
Homme de peu de foi à l'esprit versatile…
Entendriez-vous braire mes vils ptérodactyles
S'il me prenait l'envie de faire ces volatiles ?

Acrostiches à foison…

Des vers par milliers, alexandrins pour la plupart, qui forment des centaines d’acrostiches… Toute une vie à jouer avec des mots ! À lire en ligne…

Images à profusion…

Tant que j’aurai des yeux pour voir, je pourrai vous montrer les réalités qu’ils ont vécues… Dorés, en relief, flous ou plus nets que la vraie vie, il y en a pour tous les goûts !