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Je suis l’autre…

Des Jacques Raffin, il y en a plein, en France et dans le monde, même dans le passé comme on le verra plus loin, alors, vous en connaissez peut-être un, et vous vous dites que c’est moi.
Perdu ! Je suis un autre Jacques Raffin, que personne ne connaît et d’ailleurs, c’est peut-être bien un pseudonyme, après tout…

Je suis mon corps

Je suis le corps dont les mains écrivent ces mots.
Je suis le corps dont les yeux s’écartent pour voir la réalité du monde.
Je suis le corps dont la viande céphalique n’est pas dupe de son propre fonctionnement.
Je suis le corps qui sait qu’il n’est qu’un automate, dans un monde peuplé d’êtres qui s’illusionnent sur leur réalité véritable.


Je suis un privilégié

Je vis bien mieux que beaucoup d’êtres humains qui valent autant, sinon mieux que moi.
Je dors sous un toit et je mange tous les jours à ma faim.
Je peux me doucher aussi souvent que je le désire et même boire l’eau de la douche sans risque pour ma santé.
J’ai un ordinateur et un accès à Internet.
Que demander de plus ?


J’ai voulu changer le monde
Il a changé

Nous sommes 2013.
Coincés entre un passé que nous n’avons pas vécu et un avenir que nous ne vivrons pas…
Je ne suis pas fier de ce que j'ai fait. Je ne peux pas en être fier.
Je n'ai pas honte de ce que je ne suis pas ou de ce que je n'ai pas. Je ne peux pas en avoir honte.
Tout ce que j'ai fait, ce que je suis ou ce que j'ai, je ne les dois qu'aux circonstances de ma vie.
Je suis un automate, comme tous les êtres humains, mais j'en suis conscient depuis très longtemps et je l'accepte, comme le froid l'hiver ou le minerai de viande dans les lasagnes.
Pas de liberté ?
Il n'y en a pas plus que d'égalité et de fraternité.
"Déterminisme, inégalité, exploitation" serait une devise beaucoup plus exacte.
Le lierre, qui monte le long d'un mur et qui passe à gauche d'un clou plutôt qu'à droite, n'a pas choisi librement de passer à gauche. Ce qui le différencie de nous, c'est qu'il n'a pas cultivé l'illusion de sa liberté.
Vert ou rouge ? Bien sûr, je navigue entre des possibles parmi lesquels je fais des choix, mais toujours déterminés par des facteurs qui m'échappent totalement, et il importe peu qu'ils soient partiellement conscients.
Comprenez bien que la conscience d'un amour ou d'une aversion ne me libèrent ni de l'un ni de l'autre… Ils peuvent aussi bien être inconscients et motiver pareillement mes actes.
La boue des siècles passés nous colle aux pieds et il nous appartient de continuer à la transporter, à la répandre, ou profiter de notre temps pour en débarrasser l’avenir.

au XVe siècle déjà

Qu’importe mon existence si je ne suis qu’une molécule d’eau du fleuve pollué du temps ?
Tout ce qui nous vient du passé doit être passé au crible de notre esprit critique, car la liste des erreurs et méfaits passés est longue, autant que l’on veuille bien s’y pencher.
À ces médecins imbus de leur science, je réponds aisément que ceux de Molière n’étaient pas moins certains de tout savoir. À ces religieux, qui puisent dans les siècles passés l’honorabilité de leur foi, je renvoie la liste des exactions qu’on a commises pour complaire à leurs divinités invisibles. À ces humanistes qui se targuent de la liste de nos artistes, créateurs, inventeurs, je répondrai en évoquant les milliards d’humains qui ne sont nés que pour être exploités et qui n’ont jamais eu la possibilité d’apporter leur pierre personnelle à l’édifice humain.
Pour un Picasso, un Pasteur ou un Mozart, on aurait pu en avoir mille ! Le gâchis d’humanité a été permanent tout au long des siècles passés.
L’exploitation de l’humain par l’humain, c’est une humanité qui tourne au ralenti sur le plan du progrès, mais qui court à sa perte en gaspillant les ressources dans le même temps.

au XVIIe siècle aussi

Voulons-nous faire partie d’une espèce qui va détruire son propre espace vital par la cupidité mal gérée de quelques uns ? C’est une question à laquelle chacun d’entre nous répond tous les jours.
Il est amusant de voir nombre de nos contemporains essayer désespérément de profiter de l’instant présent, comme s’ils pouvaient s’enfoncer la tête dans le sable, pour ne plus voir l’abîme qui les a façonnés et le gouffre qui les attend irrémédiablement.
En réalité, le présent n’est que le lieu où le passé et le futur se rejoignent. Tout est passé. À peine ai-je écrit cette phrase qu’elle appartient déjà au passé… Le futur, c’est le passé qui nous reste à vivre.

toujours le 17e

Beaucoup de gens meurent prématurément parce qu’ils sont nés au mauvais endroit, au mauvais moment,
du mauvais côté de la frontière, du mauvais côté de la société, du mauvais côté d’un monde… qui ne manque pas
de mauvais côtés !
Par respect pour tous ces gens, je préfère passer mon temps à entasser les pixels, les mots, les octets plutôt que de consommer sereinement ce qui est à ma portée.
Et si ça ne sert à rien, tant pis ! J’aurais au moins essayé.
Et puis c’est tellement valorisant de se prendre pour Van Gogh…
Tiens, j’ai rencontré Jean-Sébastien Bach. Un garçon plein d’avenir…
Ce site est là pour réunir un certain nombre d’œuvres et d’idées, qui pourraient, dans un monde plus humain,
contenir des graines susceptibles, peut-être de germer… grâce à vous ?
Jacques RAFFIN • Triberg
Deux images à contempler, mais on ne voit la réalité que si l’on réunit les deux…

Un jour, j’ai réalisé un cédérom qui rassemblait un fatras de créations personnelles
(musique, roman, poèmes, psychologie, créations graphiques, etc.) très diverses.
J’en ai vendu plus que Van Gogh n’a vendu de toiles…

À ce propos, le quotidien québécois Le Devoir m’avait fait l’honneur d’un article que vous pourrez lire ici si je remets la main dessus…


Du corps

Regardez un mammifère sauvage bien portant ! Imaginez-le dans le corps d’un homme moyen. La bête aura l’air malade, atrophiée ou bouffie, comme le sont souvent nos congénères.
Maintenant, ce mammifère sauvage moyen, mettez-le dans la peau d’un homme ou d’une femme et que voyez-vous ? Le corps d’un(e) athlète entraîné(e), les muscles roulant sous la peau…
Détachés des nécessités de la survie, les êtres humains en profitent pour négliger leur propre corps. Surprenant ?
Ils/Elles absorbent délibérément des fumées toxiques, à longueur de vie, par plaisir (!) ou par conformisme, et ça se dit "sapiens" ? Que pourrait-on faire de plus niais, si l’on était Homo stupidis ?
Ils/Elles consacrent souvent plus de temps et d’attention au corps de leur chien qu’à leur propre corps… Quoi d’étonnant à ce qu’ils/elles se portent aussi mal ?
Après tout, ne leur a-t’on pas seriné pendant des siècles qu’ils étaient d’abord des "esprits" ? …que l’important n’était pas la vie, mais l’éternité post mortem ?
Quel mal y a-t-il donc à vautrer cet esprit à longueur de journée devant des écrans et dans des sièges divers ?

   
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